Chapelle Saint Roch

Il s’agit d’une chapelle de la trêve de Pluherlin qui a été construite en 1527, suite à un vœu fait par la population, décimée par la peste.

Les communes de Pluherlin, Malansac et Saint-Gravé ont donné beaucoup de bois et divers matériaux, dans l’espoir de venir plus tard invoquer Saint Roch lors des épidémies.

En 1793, elle fût détruite par le chef révolutionnaire François Le Batteux qui s’illustra comme chef de la « colonne infernale » et qui sema la terreur de Redon à Vannes. Il marqua l’Histoire comme tueur, pilleur et brûleur de chapelles. Il brûlera notamment l’église de Redon, de Béganne et la chapelle Saint Roch.

La chapelle est reconstruite en 1854 dans un style néogothique par le curé Marot.

Cette chapelle est placée sous le patronat de Saint Roch, saint protecteur des pèlerins, des chirurgiens, dermatologues et autres pharmaciens.

Il naquit vers 1350 à Montpellier. On raconte qu’au XIVe siècle, Saint Roch se met au service des malades qui souffrent de la peste et finit par contracter cette maladie. Par crainte d’infecter son prochain, il se retire dans une forêt où Dieu lui envoie chaque jour un chien qui lui lèche ses plaies et lui apporte du pain. C’est pourquoi Saint Roch est souvent représenté avec cet animal à ses côtés.

Outre la statue de Saint Roch, présente à l’intérieur, la chapelle a conservé ses pots acoustiques, technique dont le but recherché, selon les écrits, était d’amplifier les sons.

A noter également dans la chapelle la cloche Joséphine fondue à Ploërmel par les frères, à la Gloire de Marie en 1855. On retrouve aussi l’inscription sur une poutre de la chapelle : « Le 20 juin 1942 a passé la nuit : Lieutenant SURTEK ».