Parcours PatrimoineEglise Notre Dame de la TronchayeRochefort-en-Terre
Histoire de l'église
Auparavant, l’édifice était une chapelle tréviale (succursale d’une paroisse, subdivision rendue nécessaire par l’éloignement du lieu de culte ; le terme vient du gallois tref, signifiant le hameau) dépendant de la paroisse-mère de Pluherlin. Elle fut construite au XIIème siècle dans un style roman avec une tour-clocher carré.
A la fin du XVème siècle, Jean IV de Rieux transforma la chapelle en collégiale en y installant un chapitre de sept chanoines.
Claude 1er de Rieux-Rochefort confirma la fondation de la collégiale, le chœur fut agrandi et séparé de la nef par un jubé dont une partie forme aujourd’hui la tribune. La collégiale accueillait alors treize chanoines.
La façade Nord fut refaite dans un style gothique flamboyant, où est toujours visible l’inscription “En l’an 1533 fut cette œuvre parfaite”.
Au XVIIème siècle, un bas-côté au sud fut construit pour servir de contrefort à l’église qui commençait à glisser vers le Sud. Ce mouvement est encore visible aujourd’hui lorsque l’on observe les colonnes intérieures.
Pendant la Révolution, l’église fut convertie en magasin de dépôt à la disposition des administrateurs du district. Elle deviendra par la suite une église paroissiale.
En 1925, Notre Dame de la Tronchaye est couronnée et l’église fait partie des cités mariales.
Le calvaire de l'église
Le calvaire a été érigé au milieu de l’ancien cimetière en 1533 par Claude 1er de Rochefort lorsqu’il fit refaire la façade Nord de la collégiale.
Ce calvaire est très intéressant car il illustre de nombreuses scènes religieuses et participait ainsi à l’éducation religieuse des populations locales.
Sur sa base six scènes de la Passion sont présentées :
- L’arrestation du Christ ou Le baiser de Judas
- La flagellation
- Le portement de croix
- La mise en croix
- La descente aux enfers
- L’Ascension
Sur le fût,
- St Jean Baptiste présentant le médaillon de l’agneau de Dieu (Nord) – Agnus Dei = représentation du mouton de Dieu symbolisant le sacrifice de Jésus pour le salut de l’humanité
- St Pierre, reconnaissable à sa tiare et à sa clef (Est)
- St Jacques, avec son chapeau, sa besace et son bâton de pèlerin mais sans sa coquille (fait assez rare) (Sud)
- St Paul portant les épîtres et l’épée qui lui tranchera la tête (Ouest) /
Enfin, les sculptures de la partie supérieure de la croix représentent : la crucifixion sur une face et la descente de la croix sur l’autre face.
Infos pratiques
Ouverte tout au long de l’année,
de 9h à 19h de Pâques à fin septembre
et de 10h à 18h le reste de l’année.
Pas de visite pendant les offices.
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