Lavoir Vieux Bourg Rochefort En TerreLavoir Vieux Bourg Rochefort En Terre
©Lavoir Vieux Bourg Rochefort En Terre
Parcours PatrimoineLavoir du Vieux BourgRochefort-en-Terre

Lavoir du Vieux Bourg

Le lavoir du Vieux Bourg est l’un des deux lavoirs publics encore existants sur la commune. Les lavoirs, en plus d’être indispensables à l’hygiène de la vie quotidienne, étaient des lieux très fréquentés par la gente féminine principalement (ces messieurs n’étaient pas les bienvenus…). C’est ici que s’échangeaient les commérages entre la « ville » et le Vieux Bourg.

Paroles d'habitants

Claude

Claude, ancien habitant du Vieux Bourg, raconte la vie de son “quartier” et les liens avec la ville haute.

Parcours-Patrimoine-capsule-audio-le-vieux-bourg-web.mp3capsule-le vieux bourg. Date de sortie : 2024.
Le Vieux Bourg

Quartier d'artisans

Le quartier du Vieux Bourg a été le lieu de vie et de travail pour les ouvriers et petits artisans : cloutiers, maréchaux-ferrants, tanneurs, sabotiers…

Il y avait de nombreuses tanneries, permettant la confection du cuir, à partir de peaux de bêtes. Leur installation ici s’explique par la présence du ruisseau Saint-Gentien et de l’abattoir. Ce dernier a été construit dans le Vieux Bourg pour des mesures d’hygiène et de propreté afin d’éviter que les bouchers tuent les bêtes en ville. Il a été utilisé jusqu’en dans les années 60 puis le bâtiment est devenu la caserne des pompiers.

L’exploitation des ardoisières

Dès le XIIIe siècle, des carrières d’ardoises dans les Grées sont exploitées par les seigneurs de Rochefort. Malgré l’appellation « Les ardoisières de Rochefort-en-Terre », celles-ci se situaient en réalité  sur les communes de Malansac et Pluherlin. Elles ont employé près de 500 personnes dans la seconde moitié du XIXe siècle, dont des Rochefortais résidant au Vieux Bourg qui travaillaient comme fendeurs d’ardoises ou perreyeurs (nom donné aux ouvriers qui travaillaient dans les carrières).

Dans un texte publié en 1887 dans le magazine “L’écho des mines et de la métallurgie”, on présente ainsi les ardoisières de Rochefort-en-Terre : « La société actuelle date de 1860 (…) : elle exploite (…) quatre carrières à ciel ouvert ou en galerie. Elle occupe 350 à 400 ouvriers et produit 16 millions d’ardoises par an (…), expédie ses ardoises dans toute la France. (…). Il convient, au sujet de l’ardoise de Rochefort, d’insister sur sa dureté, son élasticité et sa résistance à la flexion, qualités premières de tout schiste ardoisier ».

Les légendes

associées aux lavoirs

Les lavandières

de la nuit

Elles sont des personnages de légende féminins effrayants, mis en scène dans de nombreuses histoires de l’Ouest de la France, qui passent leurs nuits à laver et frapper leur linge. Ceux qui les rencontrent en rentrant de veillées ne manquent pas d’être terrorisés car elles sont considérées comme des revenantes.

Dans la campagne de Pluherlin, il arrive que des lavandières nocturnes appelle le passant pour qu’il les aide à essorer le linge. Malheur à celui qui tord le linge dans le mauvais sens : il risque d’avoir les deux bras cassés.

Mélanie, guide de l’Office de Tourisme et Evan de Bretagne vous présente en vidéo cette légende.

Les fantômes de Rochefort-en-Terre
Les fantômes de Rochefort-en-Terre
Les fantômes de Rochefort-en-Terre
Parcours Patrimoine

Les 13 autres étapes

  

Ce Parcours Patrimoine a été créé en 2023-2024 à l’initiative de la municipalité
de Rochefort-en-Terre en partenariat avec l’Office de Tourisme
et avec le soutien de la Région Bretagne,
dans le cadre du dispositif Sites d’exception naturel et culturel.

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