Le Vieux Bourg de Rochefort-en-TerreLe Vieux Bourg de Rochefort-en-Terre
©Le Vieux Bourg de Rochefort-en-Terre|Rudy BURBANT
Parcours PatrimoineLe Vieux BourgRochefort-en-Terre

Le Vieux Bourg

Situé en contrebas de la petite cité, ce quartier de Rochefort-en-Terre porte le nom de « Vieux Bourg » car il s’agit du bourg primitif du village.

Les origines

La ville s’est initialement développée en contrebas du flanc nord de l’éperon rocheux. Le Vieux-Bourg, auquel on accède par des escaliers pittoresques, est le noyau le plus ancien de la ville.

Les premières maisons du « Vieux Bourg » ont été bâties à proximité du ruisseau Saint-Gentien. On l’appelle aussi « Vieux bourg St-Nicolas », du nom de la chapelle Saint-Nicolas, qui était située à la sortie de Rochefort, près de la route de Malestroit, et aujourd’hui disparue. Elle était, depuis 1681, le siège d’une chapellenie de ce nom, fondée par Françoise Le Moine, et présentée par ses héritiers.

Avec la construction du château en haut du promontoire rocheux, les notables et commerçants les plus fortunés se sont installés dans la « ville » haute, tandis que la population plus modeste est restée en contrebas. Le quartier du Vieux Bourg est traditionnellement celui des ouvriers et des petits artisans.

L'évolution au fil des siècles

Lors de travaux d’aménagement à la moitié du XIXème siècle, de nombreuses façades d’habitations anciennes du Vieux Bourg ont été reculées. Il ne subsiste qu’une poignée de maisons qui ont été peu remaniées datant du XVIème, XVIIème et XVIIIème siècles.

Parallèlement dans les années 1860-1900, la modernisation des tanneries artisanales aux abords des ruisseaux engendrent la construction ou reconstruction de maisons plus grandes et plus riches, appartenant à des patrons tanneurs.

Ce quartier a conservé son image d’autrefois malgré les nombreuses reconstructions.

Le calvaire du Vieux Bourg

Édifié en 1934 par l’architecte vannetais G. Caubert de Cléry et l’architecte parisien F. Balloche, il remplace un calvaire plus ancien, représenté sur le plan cadastral de 1840 et détruit accidentellement.

Le nouveau calvaire ne supporte qu’une « simple » croix mais rappelle les calvaires monumentaux traditionnels de la région par ses proportions, son plan et son style breton.

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